Entre bar à thème, théâtre participatif, jeu de rôle… le collectif Sculpteurs de Rêves offre une plongée au coeur des querelles de deux bandes de malfrats rivales du début du XXe siècle. Une heure et demie pour devenir un « Apache », et festoyer dans un Café Grévin d’époque. (…)
Les sous-intrigues ont beau se démultiplier et parfois s’emmêler, l’effervescence demeure contagieuse. Plus souvent actifs que passifs, les groupes de spectateurs devront essayer de dénouer une vile trahison en se lançant dans moults (en)quêtes. Et tout l’univers de la Belle Époque, pensé jusqu’au moindre détail, parfait l’immersion. La une du Petit Journal dédiée aux Apaches posée sur les tables, le portrait du préfet Lépine collé sur une cible de fléchettes, les tenues début XXe siècle des acteurs…
Tout a été réfléchi en travaillant avec des documents d’époque, des historiens et des archivistes. Jusqu’au Chant d’apaches d’Aristide Bruant (1895), qui restera en tête même après le retour en 2022 en fin de séance. Étienne, barman-acteur le résume à la fin de la représentation : « Nous, on n’était que des figurants ce soir. C’était vous les premiers rôles ».
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